Title-Product

abécédaire [ Alphabet Acronymique ]

Participation

Artistes

Anna Lejemmetel

Contributions

X

Direction de publication

X

Graphisme

X

Maison

LJMTL

Coedi - Coprod

X

Identification

Ville

La Hague

Date

Octobre 2022

Langue

Français

Tirage

3

ISBN

X

Caractéristiques

Dimensions

12 x 18 cm

Nombre de pages

680

Impression

Laser noir

Reliure

Bradel, Dos arrondi

Commentaire

Imprimé et relié par l'artiste

Price - Livre

Cet abécédaire est un exercice de vérification du bon fonctionnement des règles de développement de l’Alphabet Acronymique.

Il n’est pas franchement lisible et ne sert à rien d’autre qu’illustrer la démonstration.

Entre 2014 et 2015, je travaillais sur un projet appelé “Récursions Alphabétiques” en binôme avec l’artiste Agathe Berthaux Weil. Notre collaboration a pris la forme d’un bureau de recherche le temps d’une résidence de 8 mois à Paris, puis d’une Installation pour sa restitution et enfin d’une performance à la suite d’une seconde résidence à Leipzig, en Allemagne.

En rouvrant ce dossier fermé depuis 5 ans, je me trouve embarrassée : un tas dessins dont je suis l’auteur, que je sais cohérents, mais qui pourtant sont incompréhensibles.

Je me souviens du point de départ: Établir un système de traduction écrit de l’épellation, soit traduire l’alphabet par lui-même en cherchant à l’écrire comme on le prononce.

La question des voyelles est vite résolue. Mais pour les consonnes, il a fallu faire des choix.

Ex : L=el=elle=Ël | ou encore | R=air=Ëre=erre

Il semblerait que ces choix ait été fait en fonction du nombre de lettre : le moins = le mieux.

J’imagine que j’en suis arrivée à cette conclusion lorsque j’ai réalisé que je pouvais traduire les traductions des lettres (que j’appelle “entière”) avec ce même alphabet.

S’en suit le système x/c/v, que j’appelle, a posteriori, “l’écriture inclusive”, avec x=rien, c=consonne et v=voyelle. Ce sytème permet de définir l’écriture de la traduction des lettres entières en fonction de la lettre qui les précède ou les suit.

Ex : U=u mais si “u” est précédé de “o” alors cela se lira “ou”, or cela doit se lire “o” puis “u”. Il est nécessaire d’inclure dans la traduction de U un marqueur différentiel s’il est précédé d’une voyelle. Donc U=(h)u, “h” étant le marqueur différentiel, les parenthèses marquent, elles, la contingence.

Je pense que c’est là que je me suis perdue, enfin, que j’ai plongée.